Stéphane OLIVIER Conseiller Régional

Pour un lycée accessible à tous, handicapés et valides

Poursuite de l'étude d'accessibilité dans les lycées franciliens : la Région investit 500.000 euros pour l'analyse des besoins de 60 établissements.

Afin de permettre aux jeunes Franciliens handicapés d’avoir accès aux mêmes lycées que les élèves valides, la Région a lancé en 2006 une étude d'accessibilité sur un premier échantillon d'établissements. En 2007, elle consacre de nouveau un budget de 500.000 euros pour poursuivre cette action dans 60 nouveaux lycées.

Une analyse des besoins lycée par lycée, et par filière, est nécessaire avant de lancer un programme de travaux qui rendra les établissements accessibles. Ceci quel que soit le handicap, moteur ou sensoriel, des élèves. Escaliers, largeurs des portes, sanitaires, signalétique, tout ce qui concerne le patrimoine est examiné pour être adapté au handicap.

Ce diagnostic permettra d’évaluer le montant du budget nécessaire pour une mise en conformité des lycées à l’horizon 2015.

Permettre à toutes les personnes, quel que soit leur handicap, d’exercer les actes de la vie quotidienne et de participer à la vie sociale est  un objectif que s’est fixé le conseil régional. Conformément à la loi dite handicap de 2005, tous les établissements publics devront être adaptés ou aménagés afin que toute personne handicapée puisse y être accueillie.

Une Maison des étudiants sur le campus de Guyancourt

Le projet de regrouper tous les services de la vie étudiante de l’université Versailles Saint-Quentin en un même lieu va voir le jour à Guyancourt.

Un projet primordial pour la vie étudiante de l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines va prochainement se concrétiser : la Région vient de verser 150.000 euros à l’université pour lancer les études nécessaires à la construction d’une Maison des étudiants sur le site de Guyancourt.

Plus de 7.500 étudiants sont formés aux lettres, au droit, aux sciences économiques et politiques à Guyancourt où un véritable campus d’enseignement et de recherche est en train de se constituer : des bâtiments pour l’enseignement, des logements étudiants et une bibliothèque de 1.000 places financée par la Région composent d’ores et déjà le site. Les nouveaux locaux de l’Institut Pierre Simon Laplace (fédération de laboratoires de niveau mondial sur l’environnement global et le climat) sont en cours de construction sous maîtrise d’ouvrage régionale. Un lieu adapté au quotidien et à l’accueil des étudiants est devenu indispensable pour la vie étudiante et le rayonnement de l’université.

La future Maison des étudiants sera conçue comme un lieu convivial, pratique, et ouvert sur le monde extérieur. Tous les services de la vie étudiante y seront regroupés : guichet d’inscription, lieu d’accueil et d’orientation, accès aux nouvelles technologies et espace d’échange et de loisirs. Ainsi, une salle de spectacle, des ateliers, des bureaux pour les associations, un espace d’exposition et un gymnase devraient permettre aux étudiants de se réunir, d’échanger et de s’épanouir sur le campus d’ici 2010.

La Maison des étudiants de l’université Versailles-Saint-Quentin fait partie des opérations inscrites au contrat de projets 2007-2013, qui affiche clairement l’enseignement supérieur, et l’amélioration de la vie étudiante, parmi les priorités partagées par la Région et l’État. La Région devrait à terme investir 8 millions d’euros dans la construction du bâtiment.

Une deuxième chance à l’école

En soutenant la création de nouvelles Écoles de la deuxième chance dans les Yvelines et la Seine-et-Marne, la Région favorise l’insertion des jeunes.

Vingt nouveaux jeunes Franciliens sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification pourront retrouver un parcours de formation dès la rentrée scolaire 2007/08 grâce à l’ouverture de nouvelles Écoles de la deuxième chance (E2C), situées à Saint-Quentin-en-Yvelines (78) et Montereau-Fault-Yonne (77).

L’École de la deuxième chance s’inscrit dans le dispositif d’insertion et de formation pour les jeunes de 18 à 25 ans qui ont un niveau scolaire trop faible et une expérience professionnelle insuffisante pour obtenir un emploi stable.

Une bouée de sauvetage

Sa particularité ? Véritable bouée de sauvetage, elle s’appuie sur un partenariat fort avec les entreprises et instaure un principe de validation des compétences personnelles et professionnelles. Avec un suivi individualisé des élèves, l’E2C vise également à concilier réussite professionnelle et personnelle grâce à l’alternance.

Durant neuf mois, en centre ou en entreprise, chaque stagiaire est encadré par un enseignant référent et un tuteur de l’entreprise où il effectue son stage. Chaque jeune peut être rémunéré au titre de la formation continue.

Depuis 2002, la Région a soutenu plusieurs E2C en Seine-Saint-Denis, en Essonne, ou encore à Paris. Avec ces deux nouvelles structures, elle réaffirme sa politique en faveur de l’intégration sociale et l'égalité des chances pour les jeunes non qualifiés ou non diplômés.

La Région a attribué 153.795 euros pour les E2C de Saint-Quentin-en-Yvelines (78) et Montereau-Fault-Yonne (77).

Formation pour tous, tout au long de la vie

La Région élargit ses compétences en matière de formation à tous les publics. Avec le Schéma régional de la formation tout au long de la vie, les Franciliens seront mieux armés pour accéder à l’emploi.

Précarité, chômage, évolution de carrière… La nécessité d’une bonne formation s’impose à tous dans un contexte économique où l’emploi à vie n’est plus garanti et où les mutations technologiques requièrent sans cesse de nouvelles connaissances. C’est avec l’objectif de répondre à ces besoins que le conseil régional a présenté, le 27 juin, un nouveau Schéma régional de la formation tout au long de la vie.

D’une ampleur sans précédent, le schéma 2007-2013 concerne tous les publics. Il comprend, en effet, la formation initiale des jeunes (collégiens, lycéens, étudiants, et apprentis), celle des publics sans emploi (jeunes et adultes), la formation continue des salariés et non-salariés, l’accueil, l’information et l’orientation, ainsi que la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Des acquis importants

Le dernier schéma, qui ciblait uniquement les jeunes, a eu des résultats significatifs : recul de l’échec scolaire avec une baisse des sorties sans qualification, progression du nombre d’apprentis (plus de 15.000 apprentis supplémentaires en six ans), insertion de 45.000 jeunes par an.

L'égalité des chances est toutefois loin d’être une réalité pour tous. La reproduction sociale reste forte dans un contexte économique et social difficile. Seuls moins de 15 % des élèves des filières sélectives des classes préparatoires ou grandes écoles sont des enfants d’ouvriers. L’insécurité s’est installée dans les parcours professionnels ; les périodes de chômage plus fréquentes frappent davantage les populations fragiles en accentuant les discriminations. Les enjeux de ce nouveau schéma 2007-2013 sont donc essentiels et se concentrent sur trois grands axes : garantir et développer l'offre publique d'éducation et de formation, faire reculer les inégalités scolaires et permettre à chacun de se former tout au long de la vie.

100.000 demandeurs d’emploi en formation à l’horizon 2013

Donner plus de cohérence et de lisibilité aux multiples possibilités de formation, mettre en adéquation l’offre de formation et les besoins d’emploi sont les points forts de ce schéma, qui est guidé par six principes stratégiques déclinés en 250 pistes d’action :

- élever le niveau de formation et améliorer la qualification pour favoriser l’insertion professionnelle durable ;
- concourir à l’insertion sociale en adoptant une vision globale de la formation de la personne ;
- rendre les Franciliens acteurs de leurs projets personnels de formation ;
- lutter contes les inégalités et les discriminations ;
- sécuriser et valoriser les parcours de formation et d’insertion, en particulier par la complémentarité des différents voies et modes de formation ;
- établir des partenariats forts avec le monde professionnel et socio-économique

À l’horizon 2013, la Région ambitionne de parvenir à l’objectif de 100.000 demandeurs d’emploi en formation qualifiante.

En séance : Rugby et clé USB

Nous étions hier en séance plénière pour examiner 17 rapports la plupart d'entre eux étant purement techniques. Avant cela Marie-Laure Meyer posa au nom du groupe socialiste une question orale importante sur le quartier de la Défense. Voir sur son blog. Deux moments importants dans cette séance :

Tout d'abord l'audition de Bernard Lapasset, le président de la fédération française de Rugby pour parler de l'organisation de la coupe du monde de Rugby. Ce fut l'occasion d'apprendre que l'Ile-de-France vient de passer devant la région Midi-Pyrénées en nombre de licenciés devenant ainsi la première région rugbystique de France. La coupe du monde qui commencera en septembre s'annonce déjà comme un succès, le nombre d'achat de billet par Internet est très important. A l'issu de cette audition, Jean-Paul Huchon et Bernard Lapasset ont signé une convention portant sur la formation des volontaires (plus de 1600 en Ile-de-France !), la promotion de l'évènement et l'accueil et l'hébergement des équipes. Plus d'informations  ici

Ensuite le Conseil Régional a adopté une proposition du groupe CACR de doter 130 000 lycéens de seconde des lycées publics franciliens et les 45 000 apprentis en première année dans un Centre de Formation d'Apprentis franciliens d’une clé USB équipée d'un bureau mobile en logiciels libres, à partir de la rentrée scolaire 2007. Le « bureau mobile » se compose d'une suite bureautique, d'un navigateur Internet, d'un client de Messagerie Email, d'une messagerie instantanée, d'un logiciel de lecture audio et vidéo...

La Région Ile-de-France a équipé ses lycées de plus de 100 000 ordinateurs, soit un ordinateur pour moins de 4 lycéens, en accès libre pour Internet et comme outil pédagogique pour les enseignants. Il est en est de même pour les CFA. Cette clé USB va représenter pour eux un outil de liberté et de mobilité entre leur établissement, les cybercafés, l'ordinateur de leur domicile ou de leurs amis ... D'un coût de 2,6 millions d'euros, ces 175 000 clés seront distribuées à la prochaine rentrée scolaire par les chefs d'établissements.

La prochaine séance sera les 14, 15 et peut être 16 février avec deux très gros sujets la révision du SDRIF et le contrat de Projet (ex contrat de plan) Etat-Région.

Indigènes

J'ai assisté ce matin à une avant-première du film Indigènes au cinéma Jean Renoir à Trappes. La projection du film était suivie d'un dialogue avec le réalisateur Rachid Bouchareb et les comédiens Jamel Debbouze et Bernard Blancan. Des lycéens et apprentis de Trappes, Saint Germain, les Mureaux, Poissy et Maisons-Laffitte assistaient à cette séance dans le cadre d'une action de La Région Ile-de-France en faveur de la mémoire et de l’histoire de notre territoire.

Cette volonté  a déjà trouvée sa traduction par des engagements forts concernant, par exemple, l’aide à la reconstruction du Mémorial de la Shoah, l’organisation de voyages de lycéens et d’apprentis à Auschwitz, l’édition d’un DVD de témoignage sur le camp de Drancy ou encore la célébration du 60ème anniversaire de la Libération.

C’est au nom de cette mémoire que la région a décidé en 2005 de concourir à la réalisation du film « Indigènes » et à sa diffusion auprès de nombreux jeunes franciliens. La Région organise ainsi une projection dans chaque département en prenant en charge le coût de la salle et des transports.

Quant au film, Je l'ai beaucoup apprécié. Il décrit bien la situation de ces soldats devant faire face à la fois à l'ennemi mais aussi au racisme de leur propre armée. Plusieurs scènes très fortes évitent cependant le piège du pathos propre parfois à ce type de film. C'est une part de notre histoire qu'il met à la lumière du jour.

Le débat entre les jeunes le réalisateur et les acteurs était marquant à plus d'un titre. Les jeunes se sont remarquablement comportés et leurs questions étaient le plus souvent judicieuses. Les réponses en plus d'être drôles, comme toujours avec Jamel Debbouze, n'en étaient pas moins fortes.  Sa conclusion s'adressant aux jeunes en leur disant, quelle que soit leur origine, d'être fier d'être français allait totalement dans le sens du message de fraternité que diffuse le film.

Ce film soulève le scandale des pensions d'anciens combattants issus des anciennes colonies. Pour plus d'information et signer une lettre au président de la République vous pouvez aller sur le site du film

L’exécutif régional poursuit également, à l’heure actuelle, une réflexion autour des immigrations successives qui ont contribué au visage actuel de notre région, afin de mieux faire connaître aux nouvelles générations ce pan de notre histoire.

Compte-rendu de séance (3)

Jeudi 22 et vendredi 23 juin, nous étions en séance pour examiner une dizaine de rapports. Parmi les plus importants :

1.   Communication du président sur le contrat de projet Etat-Région 2007-2013. Le contrat de projet (anciennement contrat de plan) doit fixer une liste opération lourdes cofinancée par l'Etat et les collectivités qui doivent être lancées sur une période de 6 ans. L'Etat fixe 3 axes majeurs à ce contrat : cohésion sociale, attractivité/compétitivité et développement durable. Il y a aujourd'hui deux problèmes avec ce contrat de projet. Tout d'abord l'exécution du contrat de plan 2000-2006 n'est pas terminée l'Etat n'ayant pas financé toutes les opérations à hauteur de ses engagements (c'est dans les transports que les retards sont les plus importants); ensuite le calendrier prévu est beaucoup trop précipité et ne prend pas en compte le travail actuel sur la révision du SDRIF (voir plus bas). Il faut donc prendre plus de temps pour que l'élaboration de ce contrat de projet soit plus sérieuse et réponde aux enjeux actuels et futurs pour l'aménagement de la Région.

2.   Communication sur les orientations de la politique de la ville. Une refonte de l'action régionale dans ce domaine est nécessaire afin d'être associé aux décisions de l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU). Il s'agira de distinguer restructuration urbaine et traitement social des quartiers. Des rencontres avec les villes concernées devront aboutir sur une délibération de la Région à la fin de l'année.

3.   Le schéma régional de développement économique (SRDE). Le SRDE permet aux Régions, en lien avec l'Etat de planifier leurs interventions dans le domaine économique. Le document présenté ici n'est qu'une préfiguration la version définitive sera débattue cet automne.

4.   La révision du schéma directeur de la Région Ile de France (SDRIF). Une cinquantaine d'amendements et 9 heures de débats pour adopter "une vision régionale" le texte qui va servir de base pour les discussions sur la révision du SDRIF.

5.   Premières mesures dans le cadre de la décentralisation des personnels de services des lycées. Ce sont toutes les mesures concernant en faveur de ces emplois qui viennent d'être transféré à la région et les instances de dialogue social (CTP, CHS etc...).

Nous avons également adopté des voeux pour afficher la déclaration des droits de l'homme et du citoyen dans les lycées et CFA d'Ile-de-France (proposition du groupe UDF) l'instauration d'une journée de la république dans les Lycées (proposition du groupe MRC) et l'ouverture des lycées, quand cela est possible,pendant les vacances pour que les jeunes qui ne partent pas puissent profiter de leurs équipements (proposition du groupe UMP). La prochaine séance vendredi 30 traitera surtout des tarifs dans les transports.

NB L'ensemble des rapports évoqués ici sont consultables sur le site de la région Ile-de-France

Gratuité des livres scolaires

La Région vient de reconduire le dispositif pour la gratuité des manuels scolaires lycéens.

Le dispositif, commencé en 1999 pour les boursiers, et étendu à l’ensemble des lycéens en 2001, augmente cette année avec une subvention supplémentaire de 23 € pour les lycéens de classe professionnelles.

Les subventions assureront le renouvellement des collections en adéquation avec le choix de programme de l’éducation nationale, et la gratuité des livres pour les familles. Les remboursements se feront par le biais des lycées, des librairies ou directement aux familles. Les établissements garderont cependant la propriété des ouvrages subventionnés.

La mesure est entièrement financée par la Région et représente un investissement de 27.319.726 €.

Construction d'un CFA du Bâtiment à Trappes

Le Centre de Formation aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (C.F.M. B.T.P) a déménagé 13 rue Denis Papin à Trappes. Anciennement localisé à Rambouillet, le centre s’est installé à Trappes (78) sur un terrain de deux hectares. Le complexe est composé de 1.200m² de bureaux et de 5.500m² d’ateliers avec salles de cours.

Le projet entre maintenant dans sa dernière phase de travaux:

la création d’un nouveau bâtiment composé de 1.200m² de salles de cours supplémentaires,

un laboratoire en recherche et développement de 900m².

un gymnase.

un bâtiment internat de 1.500m² destiné à loger les jeunes d’Île-de-France.

La construction des derniers locaux commencera au cours du 2ème trimestre de l’année 2006 et sera livré en juin 2007.

Le site de Trappes offrira un environnement pédagogique idéal, il devrait devenir l’un des pôles d’excellence en formation aux métiers du bâtiment.
Sa capacité d’accueil sera de 500 apprentis avec une augmentation des effectifs dans toutes les sections (maçon, plaquiste, peintre, décorateur, constructeur de routes, canalisateur et étancheur).
L'ensemble des travaux depuis le déménagement du centre a représenté un investissement régional de 12.594.000 €.

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